Les jeux de soirée sont tendance.
En plus d’être drôles et jouables avec un public nombreux, ils sont un excellent vecteur pour faire découvrir le jeu de société aux néophytes. Même les « gros joueurs » de l'équipe Atalia (ceux qu’un épais livret de règle ne rebute pas et qui s’éclatent à passer 2h autour d’un plateau...) se sont volontiers laissés prendre au jeu de l'humour décalé.

La tendance de l'irrévérence

Le phénomène est né avec Cards Against Humanity, qui a beaucoup fait parler de lui et ce, dans le monde entier. Il s’agit de compléter des phrases à trous en choisissant un énoncé parmi ceux proposés sur les cartes qu’on a en main et le joueur actif désigne la combinaison la plus drôle. Souvent décriés par les joueurs les plus experts, les différents clones de ce titre américain ne méritent pourtant pas d’être considérés comme des plagiats, car Cards Against Humanity n’avait lui-même rien inventé. La mécanique existait déjà dans d’autres jeux commercialisés et tire son origine d’un jeu pratiqué dans les salons des aristocrates anglais au XVIIIe siècle : il s’agissait de concocter l’assemblage le plus élégant à partir de phrases issues de plusieurs livres.

Ces versions modernes se distinguent donc surtout par le style d’humour qui y est privilégié : les termes y sont généralement soigneusement choisis pour générer des propositions grossières, offensantes ou politiquement incorrectes. En cela, il faut reconnaître aux éditeurs des différentes déclinaisons un remarquable travail de rédaction des énoncés qui doivent pouvoir se combiner parfaitement et de façon drôle.

Un genre qui se réinvente

Si ce concept a largement enflammé l'imagination et suscité des vocations de rédacteurs de cartes-auteurs-éditeurs, il a aussi été source d'inspiration pour des créateurs de mécaniques de jeu différentes. Surfant sur cette vague de l'irrévérence et de l'humour noir, plusieurs jeux renouvellent aujourd'hui joliment la catégorie : aussi accessibles, au moins aussi drôles et plus originaux ! 

Ce qui est nouveau, aussi, c'est que ces créateurs veillent à ce que leur titres soient adaptés à un public plus large : ceux qui savent rire de tout, tout comme ceux que certains sujets n’amusent pas vraiment, ou ceux qui n'ont pas l'âge de les aborder. Ainsi, la boîte de base Les Gens Qui est « tout public ». Pour autant, les joueurs qui aiment se marrer en dessous de la ceinture ne sont pas oubliés : l’extension Trash leur apportera les variantes sans filtres qu’ils affectionnent ! Je N’ai Jamais et Les Nominés ont opté pour une stratégie légèrement différente : plutôt que d’être dissociées dans deux boîtes séparées, les cartes trash sont marquées du sigle « -18 » ou d’une couleur différente. Cela permet d’adapter facilement le jeu en fonction du public présent.

  

Les Gens Qui prouve qu’il n’y a pas besoin d’être grossier pour être hilarant. Le juge du tour hiérarchise le niveau d’agacement que lui procurent les comportements décrits par trois cartes. Les autres joueurs doivent deviner ce qu’il a mis. Alors, peine de mort, un an de goulag, juste un doigt ou cœur sur les gens qui reniflent au lieu de se moucher ? Et pour ceux qui pensent que l’hymen est un pays ? Lâchez-vous enfin sur tous ces gens qui vous énervent !

Avec Je N’ai Jamais, mettez vos proches au défi de dévoiler leurs travers et leurs inavouables secrets ! S’ils sont coupables de l’action indiquée sur la carte, ils la gagnent et l’ajoutent à leur mur de la honte. Le premier qui en a dix gagne la partie. Révélations et fous rires garantis !

Les Nominés : Découvrez ce que vos amis pensent de vous ! À chaque tour, on lit une carte Nomination et chaque joueur vote (secrètement ou non) pour celui de la tablée le mieux décrit par cet énoncé. Vous en apprendrez de belles !

« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde », dit l’adage. Nous vous proposons des jeux qui font rire tout le monde !